Les grandes figures de la pensée antique: PARMENIDE
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COURS EN LIGNE
Objectifs:
Ce blog est un outil pédagogique, qui s’inscrit dans le cadre de l’apprentissage philosophique.Ce qui va permettre aux apprenants de se familiariser avec des concepts philosophiques,tout en facilitant leur compréhension.
Objectif général
Ce programme virtuel est spécifiquement conçu par Yaya DABO Professeur d’Enseignement Secondaire général, Chargé des cours de Philosophie au Lycée technique de Ségou.Les modules d’enseignement sont basés sur le programme officiel en philosophie ,en ciblant des grandes lignes et des petits détails.Une manière de les aider à corriger certaines difficultés et lacunes qui peuvent les empêcher de mieux comprendre les notions philosophiques.
Objectifs spécifiques
-Rehausser le niveau des candidats .
-Permettre aux candidats de mieux comprendre les concepts philosophiques .
-Permettre aux candidats de mieux aborder un sujet de dissertation philosophique.
-Permettre aux candidats d’aborder avec aisance le commentaire de texte philosophique.
PARMENIDE (environ 515-450 AV J-C)
Unité d’apprentissage(UA) 1 : La question de l’être et du devenir.
FICHE DE SEQUENCE :
Classe: TLL Durée: 2H
Domaine : SH Discipline : PHILOSOPHIE
Compétence : comprendre l’environnement humain.
Composantes : exercer son esprit critique.
Manifestations : s’interroger sur une question.
Contenus : Parménide
Ressources éducatives :
1-Ressources humaines :
2-Ressources matérielles : Textes des auteurs.
3-Ressources financières :
Stratégies d’animation : Travail de groupes.
Activité du professeur
Activité de l’apprenant
-Activité: Sa conception de l’être.
-Consigne : A partir du texte donne la vision de l’auteur.
- donnes son point de vue.
Déroulement des activités :
Pré-évaluation :
Qui est Parménide?
Situation-problème :
A partir du texte de Parménide, donnes son point de vue sur l’être et sur le devenir.
Séance : La question de l’être et du devenir
Activité : L’être et le devenir
Consigne : donnes son point de vue.
Synthèse partielle :
Parménide et Héraclite soutenaient des thèses complètement opposées. Selon Parménide, tout ce qui existe a toujours existé. Cette pensée était fort répandue chez les grecs. Pour eux, rien de plus normal que ce qui existe au monde ne soit éternel.
Synthèse générale :
L’être et le devenir :
Parménide et Héraclite soutenaient des thèses complètement opposées. Selon Parménide, tout ce qui existe a toujours existé. Cette pensée était fort répandue chez les grecs. Pour eux, rien de plus normal que ce qui existe au monde ne soit éternel.
La nouveauté de la pensée de Parménide est dans cette méthode rationnelle et critique qui est le point de départ de toute la dialectique philosophique en Grèce.
Du réel, dès qu’on y pense, on doit dire : il est, on ne peut dire : il n’est pas, car on ne peut ni connaître, ni exprimer ce qui n’est pas.
Or, c’est ce que font les Ioniens, en admettant une substance primordiale qui, tout à la fois, est et n’est pas ce qui dérive, est la même que ses produits sans être la même. C’est ce qu’ils font en admettant la naissance des choses, la physis, qui fait croître les êtres, car de ce qui n’est pas ne peut venir ce qui est.
Rien ne naît de rien, estimait Parménide. Ce qui n’est pas ne peut pas non plus devenir quelque chose. Mais Parménide alla plus loin que les autres. Pour lui il n’y avait pas de réelle transformation. Rien ne pouvait devenir autre chose que ce qu’il est. Il était bien conscient que la nature offrait des formes en changement perpétuel.
Selon Parménide rien ne peut se transformer, nos sens sont parfois trompeurs.
Parménide affirme que la seule vérité consiste à séparer radicalement l’être et le non-être :
« Jamais tu ne feras que du non-être naisse quelque chose ». Seul, l’être est, indivisible et immuable. La tradition oppose dès lors, cette pensée à celle Héraclite, comme l’immobilité au mouvement.
Pour lui, il est impossible que les choses se dissipent et se divisent, car ce qui est n’a pas de degrés et ne peut être moins en une place qu’en une autre, on ne peut les concevoir mobiles, puisqu’il n’y a ni naissance ni corruption, enfin la substance infinie des ioniens est absurde, puisque, à l’infini, il manque tout pour être pleinement.
Texte :
Allons, je vais te dire et tu vas entendre quelles sont les seules voies de recherche ouvertes à l’intelligence ;
L’une, que l’être est, que le non-être n’est pas, chemin de la certitude, qui accompagne la vérité ; l’autre, que l’être n’est pas : et que le non-être est forcément, route où
Je te le dis, tu ne dois aucunement te laisser séduire.
Tu ne peux avoir connaissance de ce qui n’est pas, tu ne peux le saisir ni l’exprimer ; car le pensé et l’être sont une même chose.
Il faut penser et dire que ce qui est ; car il y a être : il n’y a pas de non-être ; Voilà ce que je t’ordonne de proclamer.
Je te détourne de cette voie de recherche, où les mortels qui ne savent rien s’égarent incertains ;
L’impuissance de leur pensée y conduit leur esprit errant : ils vont sourds et aveugles, stupides et sans jugement ; ils croient qu’être et ne pas être est la même chose et n’est pas la même chose ; et toujours leur chemin les ramène au même point.
Jamais tu ne feras que ce qui n’est pas soit ; détourne donc ta pensée de cette voie de recherche ; que l’habitude n’entrainent pas sur ce chemin battu ;
Ton œil sans but, ton oreille assourdie.
Evaluation:
De quoi parle l’auteur ?
L’être est –il ce qui est ou ce qui n’est pas ?
Pourquoi l’auteur l’idée de l’être plus que celle du devenir ?
Evaluations :
Formative :
1 Donnes le point de vue de Parménide sur l’être et sur le devenir?
Sommative :
1-Définis l’être.
2-Définis le devenir.
Appui :
Les élèves n’ayant pas compris les différentes parties des activités seront aidés par leurs camarades ; à l’aide des exemples argumentatifs.
Remédiation :
Une session spéciale d’une heure sera accordée aux apprenants qui n’ont pas compris les séances.
Enrichissement :
Un texte d’appui sur l’auteur.
Référence Bibliographie :
Émile Brehier,Histoire de la philosophie Tome 1.
Bled philosophie.
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