Jean jacques Rousseau l’un des plus grand philosophe francophone.


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Présenté par Yaya DABO Chargé des cours de Philosophie. 

 Jean Jacques ROUSSEAU : (1712-1778) 





Unité d’apprentissage(UA) 3 : Les philosophes des lumières.

FICHE DE SEQUENCE :

Classe : TSS /TLL ; Durée : 2H

Domaine : SH Discipline : 2H

Compétence : comprendre l’environnement humain.

Composantes : exercer son esprit critique.

Manifestations : s’interroger sur une question.

Contenus : ROUSSEAU.

Ressources éducatives :

1-Ressources humaines : 

2-Ressources matérielles : Textes des auteurs.

3-Ressources financières :

Stratégies d’animation : Travail de groupes.

Activité du professeur

Activité de l’apprenant

-Activité 1 : Vie et Œuvre.

-Consigne :

 A partir de vos connaissances antérieures ; 

décris la vie et les écrits de l’auteur.

-Activité2 : conception de l’état de nature ; 

du contrat social et de l’éducation

 -Consigne 1 : 

A partir du texte donne la vision de l’auteur sur l’être et le devenir

Parles de la vie de l’auteur et de ces œuvres.

- donnes son point de vue.

Déroulement des activités :

Pré-évaluation :

1 Qui est Rousseau?

2 Donne sa conception de l’état de nature ; du contrat social et de l’éducation

Situation-problème :

A partir du texte de Rousseau, définis l’état de nature et du contrat social.

Séance 1 : vie et œuvres.

Activités :

Activité 1 : vie et œuvres

Consigne1 : vie.

Synthèse partielle :

Fils d’un artisan horloger, jean jacques Rousseau naît à Genève le 28 Juin 1712 : C’est un citoyen de Genève, dont l’existence sera d’un point de vue social, marginale. Sa mère meurt en cette même année 1712 et son père doit s’exiler en 1722, à la suite d’une rixe (querelle accompagnée de coups).Il deviendra surtout à partir de 1745, l’ami de Diderot qu’il ira voir à Vincennes lors de son emprisonnement en 1749. 

Consigne 2 : œuvres

Synthèse partielle :

Discours sur les sciences et les arts(1750) 

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes(1754) 

Du contrat social ou principes du droit politique(1762) 

Emile ou de l’éducation(1762) 

Essai sur l’origine des langues(1781) 

 Confessions (1765-1770) 

Séance 2 : Sa conception philosophique

  Activité 2 : L’état de nature. 

Consigne 1 : donne son point de vue.

Synthèse partielle :

Rousseau se servira de l’état de nature comme un postulat afin de fonder un état social d’où la nécessité du contrat social. Pour lui, à l’état de nature, L’homme vivait en harmonie totale .L’homme était bon, libre et heureux. 

Activité 3 : Le contrat social

Consigne 2 : donne son point de vue

Synthèse partielle :

Pour Rousseau l’homme doit trouver une forme de société où il pourra se reconnaître lui-même, obéir à la loi et en même temps être libre. 

D’où la nécessité d’un vrai contrat reflétant la volonté de tous. Ce contrat vise à « trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ». 

Activité 4 : Sa conception de l’éducation

Consigne 3 : donne son point de vue.

Synthèse partielle :

Rousseau apparaît comme le précurseur et le promoteur de cette nouvelle orientation sur l’éducation notamment appelée la méthode active. En effet à travers son ouvrage intitulé « Emile ou de l’éducation » publié en 1762.

Synthèse générale :

Vie et Œuvres : 

Vie :

Fils d’un artisan horloger, jean jacques Rousseau naît à Genève le 28 Juin 1712 : C’est un citoyen de Genève, dont l’existence sera d’un point de vue social, marginale. Sa mère meurt en cette même année 1712 et son père doit s’exiler en 1722, à la suite d’une rixe (querelle accompagnée de coups).Il deviendra surtout à partir de 1745, l’ami de Diderot qu’il ira voir à Vincennes lors de son emprisonnement en 1749. 

Il accède à la célébrité avec son Discours sur les sciences et les arts, que couronne l’académie de Dijon, en juillet 1750. 

En 1755, il publie le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, en réponse au sujet proposé par l’académie de Dijon : « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ». 

En 1762, publie du Contrat social et L’Emile, tous deux condamnés à Paris et à Genève. Rousseau doit prendre la fuite .Il va connaître des années difficiles. 

Il quitte Paris au début de l’année 1766, fait un séjour en Angleterre, et se brouille avec Hume (mauvaise entente entre proche). 

En Août 1768, il épouse Thérèse Levasseur, qui avait été servante, avec laquelle il a cinq enfants qui seront tous abandonnés. Revenu à Paris à partir de 1770, il vit pauvrement, en solitaire. Il y meurt le 02 JUILLET 1778 et ses cendres seront transférées au Panthéon en 1794(monument funéraire qui célèbre la mémoire des grands hommes d’une nation). 

Œuvres :

Discours sur les sciences et les arts(1750) 

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes(1754) 

Du contrat social ou principes du droit politique(1762) 

Emile ou de l’éducation(1762) 

Essai sur l’origine des langues(1781) 

 Confessions (1765-1770) 


Ses vues politiques :

Rousseau se servira de l’état de nature comme un postulat afin de fonder un état social d’où la nécessité du contrat social. Pour lui, à l’état de nature, L’homme vivait en harmonie totale .L’homme était bon, libre et heureux. 

L’homme possédait cependant la perfectibilité, la possibilité de s’ouvrir à un développement, à une histoire. 

Pour Rousseau l’homme doit trouver une forme de société où il pourra se reconnaître lui-même, obéir à la loi et en même temps être libre. 

D’où la nécessité d’un vrai contrat reflétant la volonté de tous. Ce contrat vise à « trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ». 

Le contrat est un acte par lequel chacun se soumet à la volonté générale, celle-ci n’est ni une addition des volontés particulières, ni la volonté du plus grand nombre, mais celle qui exprime l’intérêt général. La liberté est tout d’abord la faculté que possède chacun de faire prédominer sur sa volonté particulière, sa volonté générale qui efface l’amour de soi au profit de l’amour du groupe. 

Sa conception de l’éducation :

Rousseau apparaît comme le précurseur et le promoteur de cette nouvelle orientation sur l’éducation notamment appelée la méthode active. En effet à travers son ouvrage intitulé « Emile ou de l’éducation » publié en 1762. 

Rousseau lance ce célèbre conseil aux instituteurs : « commencez par étudier vos élèves car très assurément vous ne les connaissez pas ».Par cet ouvrage on va prendre conscience de ce qui suit : 

L’enfant est qualitativement et quantitativement différent de l’adulte. Il n’est pas un petit homme mais le petit de L’homme, un être en développement, un adulte en devenir. 

Il faut au contraire s’adapter à son rythme d’évolution, à ses possibilités, à ses besoins. 

Rousseau a donc perçu que chaque âge a ses ressorts, que l’enfant à ses manières de voir, de penser et de sentir qui lui est propre. Différemment de l’adulte, il va éloquemment démontré que le véritable apprentissage se réalise par une conquête active que l’élève doit réinvestir la science au lieu de la répéter mécaniquement par des formules verbales. 

Tout enfant est enfant sans distinction de genre, la première passion éprouvée par l’enfant est l’amour de soi qui est innée, partant cet amour naissent les autres notamment l’attachement à sa nourrice et sa gouvernante, puis après la personne qui lui approche, pour lui ce dernier lui protège. 

TEXTE :

Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l’état de nature l’emportent, par leur résistance, sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état. Alors cet état primitif ne peut plus subsister ; et le genre humain périrait s’il ne changeait sa manière d’être. 

Or, comme les hommes ne peuvent engendrer de nouvelles forces, mais seulement unir et diriger celles qui existent, ils n’ont plus d’autre moyen, pour se conserver, que de former par agrégation une somme de forces qui puisse l’emporter sur la résistance, de les mettre en jeu par un seul mobile et de les faire agir de concert. 

Cette somme de forces ne peut naître que du concours de plusieurs ; mais la force et la liberté de chaque homme étant les premiers instruments de sa conservation, comment les engagera-t-il sans se nuire et sans négliger les soins qu’il se doit ? Cette difficulté, ramenée à mon sujet, peut s’énoncer en ces termes : 

“ Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ”. Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution. 

Les clauses de ce contrat sont tellement déterminées par la nature de l’acte, que la moindre modification les rendrait vaines et de nul effet ; en sorte que, bien qu’elles n’aient peut-être jamais été formellement énoncées, elles sont partout les mêmes, partout tacitement admises et reconnues ; jusqu’à ce que, le pacte social étant violé, chacun rentre alors dans ses premiers droits et reprenne sa liberté naturelle, en perdant la liberté conventionnelle pour laquelle il y renonça. 

Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté. Car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n’a intérêt de la rendre onéreuse aux autres. 

De plus, l’aliénation se faisant sans réserve, l’union est aussi parfaite qu’elle peut l’être et nul associé n’a plus rien à réclamer : car s’il restait quelques droits aux particuliers, comme il n’y aurait aucun supérieur commun qui pût prononcer entre eux et le public, chacun étant en quelque point son propre juge prétendrait bientôt l’être en tous, l’état de nature subsisterait et l’association deviendrait nécessairement tyrannique ou vaine. 

Enfin, chacun se donnant à tous ne se donne à personne, et comme il n’y a pas un associé sur lequel on n’acquière le même droit qu’on lui cède sur soi, on gagne l’équivalent de tout ce qu’on perd, et plus de force pour conserver ce qu’on a. 

Si donc on écarte du pacte social ce qui n’est pas de son essence, on trouvera qu’il se réduit aux termes suivants : “ Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout ”. 

A l’instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d’association produit un corps moral et collectif composé d’autant de membres que l’assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté. Cette personne publique qui se forme ainsi par l’union de toutes les autres prenait autrefois le nom de Cité (4), et prend maintenant celui de République ou de corps politique, lequel est appelé par ses membres Etat quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables. 

Rousseau ; Le contrat social.

Evaluations :

Formative :

1-Qui est Hobbes?

2-Parlez un peu de sa philosophie ?

Sommative :

1-Définis l’état de nature.

2-Définis le contrat social.

Appui :

Les élèves n’ayant pas compris les différentes parties des activités seront aidés par leurs camarades ; à l’aide des exemples argumentatifs.

Remédiation :

Une session spéciale d’une heure sera accordée aux apprenants qui n’ont pas compris les séances.

Enrichissement :

Un texte d’appui sur l’auteur.

Cours en ligne/ Yaya DABO, Professeur d’enseignement secondaire. 




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